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extérieurs |
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de plantation |
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Parquet |
Couleur
du bois |
Documentation |
Actualité |
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Robinier
: Informations générales issues du site woodforum.be
http://www.woodforum.be/fr/essences/robinier
le bois européen
le plus durable ;
bois lourd, dur et élastique ;
fine maillure sur quartier ;
enrichit naturellement le sol ;
son système racinaire traçant lutte contre l’érosion
des sols sur les talus et terrils ;
souvent utilisé comme plante d’ornementation dans les parcs
et les avenues en raison de son feuillage léger et de son abondante
floraison blanchâtre très odorante ;
produit de grandes quantités de nectar ;
convient pour de multiples utilisations : piquets de
clôture, tuteurs de vigne, éléments de machines, échelons,
construction automobile et navale, planchers d’embarcation, pièces
de fatigue, équipements hydrauliques, comme bois de mine, sous
la forme de billes de chemin de fer, en petite charpente, en aménagements
intérieurs, en parqueterie (pour des usages exigeants), carrelets,
placage, tournerie et frises, dans la fabrication de jeux et de jouets,
de palettes et de panneaux de particule ;
également connu sous le nom de black locust aux Etats-Unis.
Propriétés
Provenance
Robinier est la dénomination commerciale de l’espèce
botanique Robinia pseudoacacia L. et appartient à la famille des
Légumineuses. Le robinier est originaire de l’est des Etats-Unis.
Le botaniste français Jean Robin l’a introduit en Europe
en 1601. Il s’est ensuite répandu rapidement en Europe
centrale.
Le robinier se développe de préférence dans un climat
tempéré, à basse altitude et dans un sol léger
et bien aéré. Il est aujourd’hui l’essence la
plus plantée à travers le monde (après l’eucalyptus
et le peuplier hybride).
La Hongrie impose une véritable politique forestière basée
sur la culture du robinier. Environ 340 000 hectares de forêts,
soit un cinquième de la superficie boisée, se compose de
robiniers. Le robinier hongrois représente actuellement 18 % de
la production totale de bois avec une production annuelle d’un million
de mètres cubes.
Outre l’Europe centrale, les principales aires de croissance du
robinier sont l’ancienne Union soviétique, la Chine et la
Corée du Nord et du Sud.
Description
L’arbre de nos régions atteint une hauteur moyenne de 20
à 30 mètres. Son tronc est bien souvent bifurqué
à faible hauteur ce qui laisse une bille de pied relativement
courte. Il présente une croissance rapide et peut atteindre
1 mètre de diamètre. Il est peu exigeant quant à
la richesse du sol et il se reproduit très facilement et abondamment.
Son couvert est léger et transparent, l’écorce est
grise, épaisse et crevassée.
La longévité du robinier est de 150 ans, mais il peut atteindre
200 à 300 ans dans des cas exceptionnels. Les jeunes arbres sont
très épineux.
Couleur et figure
Le robinier présente généralement un fil droit et
un grain fin à moyen.
A l’état frais, le duramen est jaune verdâtre. Il devient
brun olive en séchant. L’aubier mince est blanc jaunâtre.
La structure du bois est hétérogène. Le bois de printemps
est constitué de larges vaisseaux visibles à l’œil
nu, isolés ou groupés par deux, circulaires ou elliptiques,
d’un diamètre de 200 à 300 µ. La zone de bois
d’été se compose de petits vaisseaux de 90 à
150 µ invisibles à l’œil nu, à épaississement
spiralé, isolés ou plus souvent formant de petites bandes
tangentielles courtes et obliques caractéristiques.
Les vaisseaux du duramen sont obstrués par des thylles. Les rayons
sont très fins : de 3 à 5 cellules de large et de 20 à
40 cellules de haut. Le robinier présente une fine maillure sur
quartier. Le parenchyme est clair et abondant autour des vaisseaux. Il
contient de nombreux cristaux polyédriques d’oxalate de calcium.
Les fibres sont droites avec une disposition étagée.
Durabilité
Le duramen est durable à très durable (classe de
durabilité naturelle I-II). L’aubier n’est
pas durable (classe de durabilité naturelle V).
C’est l’interaction entre les tanins qui fait du robinier
un bois exceptionnellement durable. En contact avec le sol, le bois ne
montre des premiers signes d’altération qu’après
8-10 ans. Hors-sol, le bois peut rester intact pendant plus de
60 ans.
Séchage
Le séchage du robinier est aisé à l’air libre,
à l’abri du vent et du soleil. Il peut également être
conduit artificiellement, mais avec beaucoup de précautions et
à basse température pour éviter les gerces et les
déformations.
Usinage
Le sciage ne présente pas de difficultés particulières
si ce n’est qu’il nécessite l’utilisation d’une
denture adaptée aux bois durs. Le robinier se prête bien
au tranchage et au déroulage, mais ces opérations nécessitent
un traitement hydrothermique préalable pour ramollir le bois. Le
rabotage, le polissage et le collage ne posent aucun problème.
Finition
La finition du robinier est bonne.
Fixation
Un préforage est conseillé avant toute fixation,
car le robinier se fend facilement. Il faut en outre faire attention aux
réactions des tanins du bois avec les métaux, qui peuvent
tacher le bois.
Utilisations
piquets de clôture ;
manches d’outils ;
tuteurs de vigne ;
éléments de machines agricoles (râteau, herse) ;
bois de charronnage (rayons, moyeux) ;
dents d’engrenage ;
échelons ;
poteaux ;
robinets ;
petits merrains ;
bois de feu ;
constructions navales et automobiles ;
planchers d’embarcation ;
pièces de fatigue ;
équipements hydrauliques ;
bois de mine ;
billes de chemin de fer ;
chevilles d’assemblage ;
petite charpenterie ;
aménagements intérieurs ;
parqueterie (pour des usages exigeants) comme les salles de sport ;
carrelets ;
placage ;
tournerie et frises ;
jouets et jeux (quilles, croquet) ;
balisage de sentiers en forêt ;
construction de caillebotis ;
palettes ;
pâte à papier ;
panneaux de particule ;
feuilles comme alimentation au bétail.
Informations professionnelles
Robinier
Masse volumique moyenne*
750 kg/m³
Retrait radial
De 60 à 30 % h.r.**
0,8 %
De 90 à 60 % h.r.**
1,2 %
Retrait tangentiel
De 60 à 30 % h.r.**
0,9 %
De 90 à 60 % h.r.**
1,7 %
Mouvement
De 60 à 30 % h.r.**
1,7 %
De 90 à 60 % h.r.**
2,9 %
Résistance à la flexion
133 N/mm²
Module d’élasticité
14 000 N/mm²
Résistance à la compression (parallèle aux fibres)
71 N/mm²
Résistance au cisaillement
17,2 N/mm²
Dureté (Janka) – transversale
7 060 N
Dureté (Janka) – longitudinale
7 550 N
* à 15 % d’humidité du bois / ** humidité relative
de l’air
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